Le gouvernement de Dénia a approuvé en séance plénière ce jeudi, avec les votes contre Vox et PP, demandez au ministère de l'Éducation de maintenir les groupes et les places actuels à l'École officielle de langues de Dénia et l'exhorte à garantir que tous les étudiants aient "un accès équitable à une éducation linguistique de qualité" avant l'annonce de la Generalitat la semaine dernière de réductions des cours de langues .
En présence d'étudiants manifestants d'EOI en séance plénière, le conseiller à l'éducation, Melani Ivars, ha expuesto que la supuesta «optimización de recursos» que la Generalitat defiende con esta medida supone «un recorte que ataca al sistema público de Educación y sospechosamente compromete la enseñanza de español para extranjeros -en el caso de Dénia- y del valenciano en otras sedes».
Le gouvernement a voulu déclarer que la situation prendrait fin avec la suppression de 390 places dans le centre de Dénia (4 groupes français, 4 groupes anglais et 4 groupes espagnols, ce qui se traduit par 3 enseignants en moins).
Ivars a souligné que les données "les plus alarmantes" sont la réduction de moitié de l'offre de cours d'espagnol pour étrangers, qui compte actuellement 8 groupes et plus de 250 étudiants, avec une liste d'attente de 130 personnes. La nouvelle mesure signifiera que "120 étudiants actuellement inscrits se retrouveront sans place et ceux qui suivent les cours B1 et B2 cette année n'auront pas la possibilité de poursuivre leurs études".
«La suppression drastique et généralisée des groupes espagnols que la Generalitat envisage n'est pas comprise, sachant en outre que les EOI sont l'institution qui certifie les compétences linguistiques et, par conséquent, donne accès aux étudiants étrangers à la possibilité d'obtenir la nationalité espagnole», expliqua le conseiller.
Felix Redondo, conseiller de Vox, a défendu que cette mesure vise à « bien gérer les ressources » et a insisté sur le fait que « ce que la Generalitat a fait, c'est réduire certains groupes de l'EOI parce qu'il n'y avait pas assez de personnes pour remplir ces cours ».
"La première chose que la Mairie doit faire pour que les étrangers apprennent l'espagnol est d'étiqueter dans les deux langues, et non de faire de la démagogie et de dire que nous réduisons la qualité", a déclaré Redondo.
Pour sa part, Marian Moltó, conseillère du PP, a réitéré que la Generalitat "optimise les ressources", sous l'argument que la Communauté valencienne est l'autonomie qui compte le plus de centres par habitant en Espagne et que seulement 61% des services sont places offertes dans l’EOI et que 32 % des étudiants inscrits abandonnent leurs études.
Melani Ivars a conclu en disant que "les données sont là et cette réorganisation ne s'adapte pas à l'offre réelle".
