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"Nous revendiquons la liberté sexuelle des femmes, le droit d'être heureuse, de vivre comme nous voulons"

06 Mars 2020 - 10: 57

Hier après-midi, environ 200 personnes ont participé à la manifestation organisée par La Xarxa de Dones de la Marina Alta à l'occasion de la journée internationale de la femme. Dans ce document, des représentants de diverses associations et mairies de la région, ainsi qu'un grand nombre de citoyens, ont rejoint la marche de protestation qui a parcouru le centre de Dénia.

À partir de Glorieta du País Valencià, où l'appel à la manifestation a eu lieu, à la Plaça del Convent, Marqués de Campo s'est promené en scandant différents slogans de protestation, se terminant par la lecture du manifeste Le féminisme pour changer le monde dans le carré mentionné.

"Nous retournons dans la rue pour applaudir bruyamment contre toutes les discriminations et violences dont les femmes souffrent chaque jour partout", a lu l'un des organisateurs sous les applaudissements des personnes présentes.

Manifeste "Le féminisme pour changer le monde"

Le mouvement féministe reviendra le 8 mars (sic) pour faire l'histoire. Encore une fois, nous retournerons dans la rue pour applaudir très fort contre toute la discrimination et la violence que les femmes subissent chaque jour partout. C'est l'union de nombreuses femmes dans le monde qui a remporté de grandes victoires pour nous tous.

Les femmes ont un rôle primordial dans l'entretien et les soins de la vie. Il est temps de placer les soins au centre de la société. Les femmes ne veulent pas rester seules avec ce fardeau et exigent la responsabilité conjointe et le droit aux soins et aux soins.

Nous dénonçons que le fait d'être une femme est la principale cause de pauvreté. La précarité qui affecte les femmes est aggravée par le fait d'être plus âgé, par orientation. Être migrée, racialisée, pour être des femmes transsexuelles, pour avoir une diversité fonctionnelle ou toute image qui n'est pas dans les règlements. Il y a des secteurs aux conditions inadmissibles: les nettoyeurs d'hôtel ou les domestiques, les buffets et tant d'autres.

Nous demandons que le temps des prêtres soit reconnu dans le calcul des pensions.

Nous exigeons des emplois et des salaires décents; l'abrogation de la réforme du travail; ratification de la Convention 189 de l'OIT; des mesures pour éradiquer le harcèlement sexuel et sexuel et pour que les femmes ayant une diversité fonctionnelle bénéficient d'un traitement réel et efficace de l'insertion sociale et professionnelle.

Nous exigeons une éducation qui ne rende pas les femmes invisibles, une éducation aux valeurs, où la coéducation et l'éducation affective-sexuelle dans les écoles forment les gens pour un monde d'égalité des droits et de respect, sans stéréotypes de genre.

Nous exigeons une école publique, laïque et féministe, exempte de valeurs patriarcales.

Assez du fait que les femmes vivent sous la terreur et le manque de liberté imposé par les meurtriers, les agresseurs, les harceleurs, les violeurs, les proxénètes et la putain.

Assez de violence contre les femmes. Assez de meurtres.

Nous demandons une formation obligatoire dans une perspective de genre à la magistrature, aux forces et organes de sécurité et aux administrations. Que les pactes contre la violence sexiste disposent de ressources suffisantes.

Nous revendiquons la liberté sexuelle des femmes, le droit d'être heureuse, de vivre comme nous voulons.

Camarades, souvenez-vous que le 8 mars est tous les jours. La route est longue et les mobilisations se poursuivent.

Rassemblons-nous, combattons, combattons et prenons soin de nous.

Ensemble, nous sommes imparables!

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